Cela fait parti des sites qu'on avait coché lors de la préparation de notre tour du monde. C'est donc tout excité qu'on a abordé l'aventure haute en hauteur (et couleurs) !
On a pris un tour direct depuis San Pedro de Atacama : la note n'est pas beaucoup plus salée ;-), on ne perd pas de temps et on fait le trajet à l'inverse de la majorité des touristes qui eux viennent de la vile d'Uyuni.
On part toujours en bande, à 6 cette fois ! A croire qu'on ne se quitte plus. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?
On a pris un tour direct depuis San Pedro de Atacama : la note n'est pas beaucoup plus salée ;-), on ne perd pas de temps et on fait le trajet à l'inverse de la majorité des touristes qui eux viennent de la vile d'Uyuni.
On part toujours en bande, à 6 cette fois ! A croire qu'on ne se quitte plus. Mais pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Jour 1: Geysers et bain chaud
On arrive à la frontière Chili-Bolivie, perchée à 4000m d'altitude, qui n'est autre qu'un bureau avec une barrière (rien à voir avec les barbelés qu'on peut trouver entre les USA et le Mexique...). Le temps d'un petit coup de tampon et on change de pays ! Et de voiture aussi : on embarque pour 3 jours à bord d'un 4x4 7 places avec Pablo notre chauffeur! Tous les tours se font à bord de ce genre de gros véhicule. On a l'impression de se retrouver sur le Dakar à des moments. Il est d'ailleurs passé là en janvier dernier.
Premiers sites : Laguna blanca & Laguna verde. Tout est dans le nom ! Il y a le magnifique volcan Licancabur qui culmine derrière à presque 6000m.
On est ensuite enfilé le maillot pour se réchauffer dans une piscine thermale à 4400m d'altitude. Je dis « on » mais j'étais le seul à me mouiller ! L'eau était pourtant délicieusement chaude (et chaleur constante, pas comme vers Atacama où on poussait des petits cris quand l'eau nous cuisait), et la vue top ! Il y a juste la différence de température à la sortie qui a faillit me faire tomber dans les pommes !
Le coin connaît une belle activité géothermique : plus loin sur la route et à plus de 4900m d'altitude : des geysers et des boue bouillonnantes ! Les geysers ont une sacré puissance et chaleur ; j'ai mis mon pied pour laver le dessous de mes chaussures et un petit courant d'air est passé dans mon pantalon : j'ai eu chaud aux fesses !
On a continué à rouler en traversant des paysages lunaires : du sable, des pierres, des montagnes pelées...
Après avoir pris possession de nos chambres et déjeuner dans une « auberge » à 4800m, on file vers la Laguna colorada (là aussi c'est comme le « port salut »). Le ciel bleu, les herbes jaunes/vertes, les pierres grises, l'eau bleu/rose.. Une palette de couleurs à faire pâlir Néruda ! Rajoutez à cela quelques flamant roses et des lamas à pompons et vous obtenez un paysage d'un autre monde !
Premiers sites : Laguna blanca & Laguna verde. Tout est dans le nom ! Il y a le magnifique volcan Licancabur qui culmine derrière à presque 6000m.
On est ensuite enfilé le maillot pour se réchauffer dans une piscine thermale à 4400m d'altitude. Je dis « on » mais j'étais le seul à me mouiller ! L'eau était pourtant délicieusement chaude (et chaleur constante, pas comme vers Atacama où on poussait des petits cris quand l'eau nous cuisait), et la vue top ! Il y a juste la différence de température à la sortie qui a faillit me faire tomber dans les pommes !
Le coin connaît une belle activité géothermique : plus loin sur la route et à plus de 4900m d'altitude : des geysers et des boue bouillonnantes ! Les geysers ont une sacré puissance et chaleur ; j'ai mis mon pied pour laver le dessous de mes chaussures et un petit courant d'air est passé dans mon pantalon : j'ai eu chaud aux fesses !
On a continué à rouler en traversant des paysages lunaires : du sable, des pierres, des montagnes pelées...
Après avoir pris possession de nos chambres et déjeuner dans une « auberge » à 4800m, on file vers la Laguna colorada (là aussi c'est comme le « port salut »). Le ciel bleu, les herbes jaunes/vertes, les pierres grises, l'eau bleu/rose.. Une palette de couleurs à faire pâlir Néruda ! Rajoutez à cela quelques flamant roses et des lamas à pompons et vous obtenez un paysage d'un autre monde !
Jour 2
Après une nuit un peu rude (4800 mètres tout de même), on commence la journée par la visite du fameux « arbol de piedra » (arbre de pierre pour ceux qui n'auraient pas compris) ; des cailloux qui sortent du sable avec des formes plus particulières les unes que les autres, dont un fameux arbre. Un vent glacial nous met la goutte au nez par contre.
La suite de la journée ? Un enchainement de lagunes avec des couleurs toujours envoutantes, des flamants roses à n'en plus finir, et la découverte d'un lapin croisé avec un écureuil ! Pas farouche la bestiole d'ailleurs !
Le soir, après avoir traversé des champs de Quinoa e friche (ce n'était pas la saison et oui, il semble que ça se cultive dans le désert...), on arrive à notre hôtel de... SEL ! Oui oui : tout est en sel : les murs, les lits, les tables et tabourets... sauf le toit et les sanitaires, allez savoir pourquoi...
Une bonne chose : c'est qu'on a pas à chercher très loin pour assaisonner son plat. Autre chose : ça isole très bien du froid ! Mais pas du bruit... Romain a faillit assommer un mec bourré qui arrêtait pas de beugler !
Pas de pollution lumineuse : les étoiles sont magnifiques et on peut voir la voie lactée. Mais on avait pas de chinois avec nous pour prendre de superbes photos de nuit (cf le désert de Gobi en Mongolie).
La suite de la journée ? Un enchainement de lagunes avec des couleurs toujours envoutantes, des flamants roses à n'en plus finir, et la découverte d'un lapin croisé avec un écureuil ! Pas farouche la bestiole d'ailleurs !
Le soir, après avoir traversé des champs de Quinoa e friche (ce n'était pas la saison et oui, il semble que ça se cultive dans le désert...), on arrive à notre hôtel de... SEL ! Oui oui : tout est en sel : les murs, les lits, les tables et tabourets... sauf le toit et les sanitaires, allez savoir pourquoi...
Une bonne chose : c'est qu'on a pas à chercher très loin pour assaisonner son plat. Autre chose : ça isole très bien du froid ! Mais pas du bruit... Romain a faillit assommer un mec bourré qui arrêtait pas de beugler !
Pas de pollution lumineuse : les étoiles sont magnifiques et on peut voir la voie lactée. Mais on avait pas de chinois avec nous pour prendre de superbes photos de nuit (cf le désert de Gobi en Mongolie).
Jour 3
Debout très tôt le matin pour aller observer le levé de soleil sur le salar : magnifique ! On ne voit absolument rien à l'horizon : c'est plat de chez plat ! Nos ombres s'étirent sur des dizaines (centaines?) de mètres.
On en profite pour faire les fameuses photos avec des perspectives incroyables !
Ensuite petit déjeuner devant l'ile pescado avant de la visiter. Point de poisson mais de nombreux et énormes cactus ! Et du sommet de la colline : une vue à 360° sur le salar qui semble s'étendre à l'infini !
Des drapeaux sont à disposition pour faire quelques photos souvenir.
Visite d'un autre hotel de sel installée en plein milieu du salar, et juste à côté un monument érigé pour le Dakar (qui passe dans la région de temps à autre).
Pablo nous explique durant la saison des pluies, le salar a des aspects bien différents : une couche d'eau recouvre le sol qui devient un vrai miroir : difficile de différentier le ciel et le sol. Mais ça peut aussi devenir un vrai bourbier !
Mais c'est aussi à cette période qu'ils ramassent le sel, un peu comme dans les marais salant de l'ile de Ré !
Dernière arrêt dans le salar sur un marché et musée du sel, puis direction le cimetière de train !
Le temps semble s'être arrêté : des trains qui ont plus de 100 ans sont entassé sur une ancienne ligne de chemin de fer. Manquait plus qu'on voit débarquer Lucky Luke !
Faute de chapeau, je l'ai joué à la Mad Max.
On en profite pour faire les fameuses photos avec des perspectives incroyables !
Ensuite petit déjeuner devant l'ile pescado avant de la visiter. Point de poisson mais de nombreux et énormes cactus ! Et du sommet de la colline : une vue à 360° sur le salar qui semble s'étendre à l'infini !
Des drapeaux sont à disposition pour faire quelques photos souvenir.
Visite d'un autre hotel de sel installée en plein milieu du salar, et juste à côté un monument érigé pour le Dakar (qui passe dans la région de temps à autre).
Pablo nous explique durant la saison des pluies, le salar a des aspects bien différents : une couche d'eau recouvre le sol qui devient un vrai miroir : difficile de différentier le ciel et le sol. Mais ça peut aussi devenir un vrai bourbier !
Mais c'est aussi à cette période qu'ils ramassent le sel, un peu comme dans les marais salant de l'ile de Ré !
Dernière arrêt dans le salar sur un marché et musée du sel, puis direction le cimetière de train !
Le temps semble s'être arrêté : des trains qui ont plus de 100 ans sont entassé sur une ancienne ligne de chemin de fer. Manquait plus qu'on voit débarquer Lucky Luke !
Faute de chapeau, je l'ai joué à la Mad Max.
Trois jours ça passe vite, surtout quand les paysages sont aussi spectaculaires !
Ca restera vraiment un des gros souvenirs de notre voyage.
Ca restera vraiment un des gros souvenirs de notre voyage.